
- C'est ça. Comme tes chats, quoi. Formidable !
- Oui, formidable je suis un chat formidable ! Je t'ai déjà dit que ma mère me tenait en laisse ? C'était la mode, un lien autour de la taille, elle me ramenait à elle pour traverser la rue, ça choquait les bourgeois, elle m'habillait en noir, les gens l'insultaient, c'était génial.
- Arrête Louise, t'es pas drôle maintenant.
- Je sais que je suis pas drôle, je te quitte.
- Non, tu ne me quittes pas.
- Si.
- Non. Je t'aime.
- C'est nul de dire ça, c'est la phrase la plus bête du monde. Moi je ne t'aime pas,
je ne t'aimerai jamais, je n'aimerai plus jamais personne.
- Il t'a bousillée, Adrien
- Ça ne te regarde pas.
- Ça me regarde. Parce que je t'aime.
- Non tu ne m'aimes pas, je ne veux pas que tu m'aimes, j'ai le c½ur tout sec, moi, tout rassis.
- Je vais l'arroser, ton c½ur. Je vais l'arroser, tu vas voir. Viens, viens près de moi, là, voilà ... »
Enc0re-Et-T0ujour, Posté le jeudi 29 décembre 2011 07:46
justine Lévy-Rien de grave